Information Importante :
Marci de noter que notre colloque a été reporté au 5, 6 et 7 Novembre 2018
Please note that our workshop has been delayed to 5, 6 and 7 November 2018.
COLLOQUE INTERNATIONAL – UNIVERSITÉ PARIS 8 À SAINT DENIS
Marges, marginalités, marginalisations et contestations en Afrique du Nord et Moyen Orient (ANMO)
5-7 Novembre 2018
Le programme détaillé sera diffusé bientôt.
******
INTERNATIONAL WORKSHOP – PARIS 8 UNIVERSITY IN SAINT DENIS
Margins, Marginality, Marginalization and Contestation in Middle East and North Africa (MENA)
5-7 November 2018
The program will be published soon
COLLOQUE INTERNATIONAL
UNIVERSITÉ PARIS 8 À SAINT DENIS
Marges, marginalités, marginalisations et contestations en Afrique du Nord et Moyen Orient (ANMO)
6-8 Juin 2018
Le programme détaillé sera diffusé bientôt.
Organisateurs/Organizers :
Habib Ayeb, géographe, Université Paris 8 à Saint Denis
François Ireton, sociologue, CNRS
Sami Zemni, sciences politiques et sociales, Université de Gand/Gent
Comité scientifique/Scientific Committee :
Agnès Deboulet, sociologue, Paris 8.
Alphonse Yapi-Diahou, géographe, Paris 8
Didier Le Saout, sociologue, Paris 8
François Ireton, sociologue, CNRS
Habib Ayeb, géographe, Paris 8
Hugo Pilkington, géographe, Paris 8
Ray Bush, économie politique, Leeds University.
Sami Zemni, sciences politiques et sociales, Université de Gand/Gent
Yasmine Berriane, sociologue du politique, Université de Zurich
English Below
Le colloque « Marges, marginalité, marginalisation et contestation en Afrique du Nord et Moyen Orient (ANMO) » dont on propose ici les grandes lignes s’interrogera sur les marges et les formes de marginalités, spatiales, économiques…
Voir l’article original 2 721 mots de plus
Demmer 
Bonjour,
Thème très attractif pour les réalités complexes complexes locales Sud Med. Cependant il me semble que 2 aspects participant à cette situation complexe sont moins apparents, tout au moins dans ce programme provisoire:
1 – Les racines coloniales des pouvoirs politiques dominant les pays Sud Med, comme en Algérie et qui permettent à ces pouvoirs de maintenir leur monopole politique sur la prise de décision au delà des changements de régimes, de gouvernements et de politiques conjoncturels. L’Etat postcolonial reste un objectif à construire. Dans ce cadre, un des premiers effets socioéconomiques et surtout politique est le confinement dans une marginalité multiple de la société.
2 – Le cas des « élites » dans le sens large de ce terme, est un des révélateurs de ces racines coloniales (ou plus exactement néocoloniales) de cette domination politique sur la société dans sa globalité:
2.1 – D’une part les élites sont instrumentalisées dans la perpétuation de cette domination tirant ses racines des périodes coloniales à travers la reproduction des pratiques du colonialisme au niveau du politique (fabrication de partis, truquage soft de toutes les élections, instrumentalisation et orientation politique au bénéfice du pouvoir des lois et des institutions de contrôle et de régulation, etc.).
2.2 – D’autre part démission collective de ces mêmes élites, à travers différentes pratiques, dans la tentative de revendication d’un Etat de droit où les ressources collectives servent des projets générés pour leur définition par la participation de la société, à travers différentes formes y compris et surtout celles à inventer,
Enfin, pour l’occasion, je voudrais partager avec les participants à ce très intéressant moment de débats (et aussi d’utopie) qu’est ce colloque, ma conviction profonde que les trois évènements politiques quasi simultanés que nous vivons dans les trois pays Sud Med voisins que sont le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, et qui sont:
– Le mouvement du « Hirak » et ses revendications, sa structuration en tant que mouvement social, au Maroc;
– La grève depuis 6 mois maintenant des médecins-résidents et leur organisation horizontale dans toute l’Algérie;
– le mouvement social et sa permanence sociale dans les régions minières autour de Gafsa en Tunisie,
Ces trois mouvements sociaux et surtout politiques enfantés et orientés par la société, sans « guide », « chef » ou « gourou » apparent ou caché quelconque, sont pleins d’enseignements et d’optimisme sociopolitique de réussir enfin, à voir les populations de ces pays enclenché leur dépassement de la marginalité dans laquelle les confinent sous une forme ou une autre les pouvoirs néocoloniaux déguisés de ces trois pays mais également ces mouvements qui maintenant tentent de se structurer, se systématiser, indiquent la voie à suivre pour l’ensemble des élites jusqu’ici frileuses et souvent complices des pouvoirs en place au Maroc, en Algérie et en Tunisie.
Je souhaite plein succès à vos travaux. A mon avis, un succès complet de vos débats se réalisera si ces travaux donnent lieu rapidement à des publications au moins bilingues et soient diffusés en utilisant tous les moyens possibles dans les pays Sud Med concernés et auprès de leurs diasporas qui restent malgré tout très attachées au devenir problématique (c’est le moins que je puisse dire) de leurs pays d’origine.
Pr Nadji Khaoua
Université d’Annaba,
Algérie.
J’aimeAimé par 1 personne