Zizou, ou Boughedir, che non andrà in paradiso*

Après 20 ans d’absence de la scène cinématographique tunisienne, depuis Un été à La Goulette, Férid Boughedir a effectué son retour avec un nouveau film, sorti en salles en Tunisie sous le titre Zizou, six mois après être sorti en France sous le titre racoleur Parfum de printemps. Si dans son précédent film, il avait commis un acte de révisionnisme historique sur la période coloniale, cette fois-ci, il nous inflige sa révision de la révolution de 2010-2011.

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Après 20 ans d’absence de la scène cinématographique tunisienne, depuis Un été à  La Goulette,  Férid Boughedir a effectué son retour avec un nouveau film, sorti  en salles en Tunisie sous le titre Zizou, six mois après être sorti en France sous le titre racoleur Parfum de printemps. Si dans son précédent film, il avait commis un acte de révisionnisme historique sur la période coloniale, cette fois-ci, il nous inflige sa révision de la révolution de 2010-2011.

VF

Un vrai coup de matraque pour les spectateurs hébétés, qui ont vécu cette révolution et se demandent d’où Boughedir a sorti cette chakchouka sans piment. Il faut en effet avoir un sacré culot – ou un humour au troisième degré qui nous échappe – pour faire de Moncef Bey et Sidi Bou Saïd les hauts lieux de la révolution. Comme il fallait un sacré culot pour faire de La Goulette…

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A propos Habib Ayeb

Géographe et Réalisateur
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